Cerise sur le gâteau

Flambi bosse dur sur notre projet. J'ai l'impression que ça s'annonce bien cette affaire !

Voilà le gâteau d'apibeurfdaitouyou Nombril !

"Aujourd’hui c’est son anniversaire (204 ans au compteur, ça se fête !) et c’est la folie douce dans les rues du Royaume.

Même les soldats de poche ont sorti leurs pyjamas de fête (Nombril a toujours un ou deux mini-soldats sur lui, au cas où, ça peut servir).

Repas de gala pour tout le monde : dinde sucrée Chantilly et potage de steak à la paille, musique silencieuse à tous les coins de rue (Nombril a les tympans fragiles) : c’est grandiose !

Quelle ambiance !"

Globalement, c'est le royaume du n'importe quoi.

J'en profite pour vous souhaiter un happy réveillon avec des gens que vous aimez autour de vous, du rire et des choses pas trop mauvaises dans vos assiettes...

A bientôt !

Du vent dans mes mollets

Pour Noël, j'ai eu pas mal de BD, l'envie du moment, et j'ai particulièrement aimé "Du vent dans mes mollets" (Intervista) écrit par Raphaëlle Moussafir et illustré par la géniale Mam'zelle roüge !

C'est (très) drôle, très décalé, des idées d'illustration originales, de l'émotion à tous les coins de planche.

C'est l'histoire de Rachel, une petite fille de 9 ans qui va voir une pédopsy car depuis la rentrée

elle dort toute habillée avec son cartable et ses affaires de gym.

Elle raconte ses rencontres avec Mme Trebla, ses relations avec ses parents, sa maîtresse. Elle est d'une lucidité mordante et nous embarque avec elle dans le monde impitoyable de l'enfance...

"Et c'est là que j'ai compris le fonctionnement de l'existence : ON FAIT AVEC les gens qui se croient supérieurs, les sorcières, la mort de ceux qu'on aime, l'école, la viande et les choux de Bruxelles..."

Je vous envie : vous avez cette lecture devant vous, une belle découverte !

ce bougre de Nombril...

Le projet avec FLAMBI avance : voici la planche 4. On l'aime, on l'adore, on l'adule : c'est le plus beau ! Merci monsieur l'illustrateur de talent !

Et aussi ... sortie prévue de "Philo mène la danse" illustré par la talentueuse Mayana Itoïz, chez Talents hauts le 18 mars 2010.

Quand on débute...

Quand on débute...
... on doute beaucoup, on cherche des infos partout, on regarde chez les autres, on s'étonne de tout et un rien nous accable ou nous enchante.

... on ne sait pas si on doit relancer un éditeur emballé par un texte et qui ne donne plus signe de vie.

... si on le relance (après avoir pesé le pour et le contre des heures), on doit choisir entre un petit coup de fil rapide ou un petit mail "discret".

... si on choisit l'option mail, on a du mal à le rédiger, on tourne autour du pot, on demande conseil aux copines de blog pour savoir "ce qui se fait".

Quand on débute...
... on attend, on s'impatiente, on se décourage.
... on dit merci 1000 fois quand les compliments arrivent.
... on pleurniche un peu en signant le premier contrat d'édition.
... on se dit "et si il n'y en avait jamais un deuxième ??"
... on se pose des tonnes de questions.

Et un jour, un jour de neige et de froid, un jour "pieds gelés /coeur au chaud", l'éditeur (qui a reçu le mail) répond que le texte a été validé par "le chef" et donne une date de parution.

Quand on débute...
on se pose toujours beaucoup de questions, on doute mais qu'est-ce que c'est bon !!!

L'oiseau de Mona...

J'avais vu la couverture si délicate, si douce et puis l'auteur était en dédicace à ce moment-là, alors j'ai acheté à Montreuil cet album de Sandra Poirot Cherif aux Editions Rue du Monde (ah... les Editions Rue du Monde...). Mona et son oiseau noir me hantent depuis (me hantent gentiment).

Mona a huit ans. Elle aime la danse et les dictées. Elle va au parc avec son papa le dimanche et sa maman est enceinte. Une fillette comme les autres… ou presque. Car Mona a un oiseau, un gros oiseau noir qui la suit partout. Un oiseau qui s’est perché sur son épaule quand elle avait trois ans et que ses parents ont quitté leur pays en guerre. Comme quelques autres enfants dans son école, elle a appris à vivre avec lui. Elle sait qu’à cause de lui, elle habite chez sa tante et que son papa a du mal à trouver du travail. Elle sait aussi qu’à tout moment, l’oiseau noir peut l’emporter loin d’ici, dans le pays que sa famille a fui.
C'est un album de ceux qui laissent sur vous une empreinte discrète. La fin donne un peu d'espoir...
"Il me dit qu'il est fier de moi.
Il me dit que tout ira bien...

... oui, tout ira bien..."

Du chocolat plein les poches ...

Carine b. m'a décerné une médaille en chocolat (je prends celle avec des petits bouts de noisette dedans), alors ça c'est chouette (un peu comme notre projet...) et donc merci, merci.
Je dois passer le témoin à 7 bloggeurs fous de talent (c'est pas dur, j'ai l'embarras du choix), alors roulements de tambourin, courbette royale et standing ovation pour :
Geisha Line
FLAMBI
OJNI
Estelle
Sabbio
Mam'zelle Rouge
Laurent Galandon

C'est varié : des illustrateurs, des auteurs jeunesse et un scénariste de BD qui valent le détour !

Souplesse et élégance

Je vous présente la planche 3 du projet "Je suis le nombril du monde" dont FLAMBI réalise les illustrations, avec un talent dingue. Voyez plutôt : ça foisonne, c'est génial, les ombres, les couleurs... des petits personnages inattendus.

Respect. Révérence et courbette !

Les belles cartes de Sabbio !!

J'ai reçu mes cartes de Sabbio ce matin et je suis ravie-contente-heureuse !

Merci Sabbio, les couleurs sont magnifiques !

Au salon ...

Nocturne au salon aujourd'hui... je rentre sur les rotules mais ça valait la peine !
J'ai fait le plein de très beaux livres, entre autres "L'oiseau de Mona"de Sandra Poirot Cherif aux Editions Rue du Monde, sur les sans papier, un thème qui m'est cher. Quelques "lucioles" brillaient alors je les ai reconnues : Rebz, Marie-France (Fées et gestes) et Geisha Line . C'était sympa de mettre des visages sur des pseudos et des avatars, de discuter en flânant de stand en stand et même de partager des sushis en parlant du Japon ...
J'ai pu rencontrer mes deux éditrices, j'ai appris que mon texte "Philo mène la danse" paraîtra en mars prochain : ça se concrétise !
Bref, des belles rencontres, des beaux livres, une chaleur à crever et l'envie d'y retourner vite...

Costumes et décors by Flambi

Au royaume du grand n'importe quoi, trône le beau, le ténébreux, le ridicule Nombril 1er.
Flambi vient de m'envoyer le décor de la planche 3, scène de la "cérémonie de la courbette", et j'adore ! N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour l'agrandir, il y a des tas de détails partout et le tapis, on dirait une grosse langue râpeuse, non ?

Bientôt les personnages et aussi des animaux domestiques croustillants... A suivre !

Un petit bout de texte en attendant tout ça ...

"Voilà donc un royaume où toute déclaration de guerre s’écrit exclusivement sur papier parfumé de couleur mauve (Nombril est très raffiné), où on ne peut adresser la parole à sa Majesté qu’après la cérémonie dite de la « Courbette » (révérence nécessitant plusieurs années d’entraînement) et où les seuls animaux domestiques admis sont les pousse-diablotins (et encore, bien agrafés sur les manches)."

Et ce qui est chouette c'est que Flambi, lui, il sait ce que c'est des pousse-diablotins.

La très très jolie bannière que voilà...

Mes balades de blog en blog m'ont menée récemment sur celui de Carine b.. Coup de foudre immédiat pour ses peintures (visite en musique ...), sa poésie, les visages inspirés de ses demoiselles un peu mélancoliques. Elle a gentiment accepté que j'emprunte l'une d'elles pour la bannière de mon blog, alors "MERCI CARINE" !!

Deux textes partis à la recherche d'éditeurs "zéventuels"

Un dimanche studieux passé à "fignoler" deux textes d'albums qui font le grand saut aujourd'hui (je croise mes petits doigts boudinés).

Je vous présente "Solé sur le fil", une petite fille dont les parents sont divorcés et qui tend entre eux un fil imaginaire. Voici le début :

"Entre la maison de Maman et celle de Papa, il y a un monde.

Un monde qui dure … une semaine.

Une semaine chez Maman, une semaine chez Papa.

C'est long, parfois. Sept jours, presque des millions de secondes !

Alors, pour aider le temps à passer plus vite, j'ai tendu un fil entre mes deux vies.

Les deux maisons sont dans le même quartier, alors le samedi matin, on fait le chemin à pied.

Avec Maman, quand on va retrouver Papa, on marche en se tenant la main, moi je saute sur le petit bord du trottoir, en fermant les yeux, je vois mon fil. Maman me serre, me retient. On avance toutes les deux en se manquant déjà.

Quand on fait la route jusqu'à chez Maman, Papa fait la course avec moi, il me lance des défis, fait semblant de perdre et on chante en rigolant fort. Je perds l'équilibre, pas facile de courir sur un fil invisible... Papa et moi, on s'arrange pour que le trajet soit le plus court possible. On n'aime pas les adieux."

A suivre ...

Et puis "Maï et la mère de Chine" (sur l'adoption) dont je vous propose un petit extrait ...

"Elle sait que ça n'arrivera pas. Depuis la deuxième année de maternelle, depuis le premier jour de la première semaine du premier mois d'école, Maï se sent à part, jamais à sa place.

Elle se souvient de ses débuts de petite fille qui ne dit pas un mot, de petite fille sage qui regarde les autres et ne cherche pas à se faire des amies.

Elle était arrivée en France avant les vacances.Son père avait fait le voyage en Chine pour la chercher. Pour l'adopter, elle, Maï, la si mignonne et minuscule Maï, presque quatre ans mais l'air d'en avoir deux de moins.

Il avait attendu avec elle trois semaines là-bas, le temps d'avoir les papiers officiels, d'avoir réglé des tas de problèmes d'adultes et de pouvoir dire enfin : « Tu es ma fille. Je te ramène à la maison. »"

A suivre ...

Un bruit de sifflet dans l'eau

Voilà ce que je découvre ces temps-ci... l'attente !

Je suis sûre que ça passe avec le temps, qu'après on s'habitue, on prend confiance.

J'espère qu'on attend moins, ou plus sereinement, que les ongles repoussent !

Je regarde en tout cas d'un autre oeil ma boîte aux lettres, mon téléphone... Je ne les vois plus comme des objets posés là, mais comme des partenaires, des messagers dans ma "toute nouvelle activité d'auteur jeunesse" (en devenir).

J'ai retrouvé ce vieux bouquin en relief des années 70, "La joyeuse maison". J'adore ce téléphone rouge à pois, qui sert de perchoir pour oiseaux.

Le texte (un brûlot !) date un poil (c'est délicieux), voyez ça :

"Si tu veux téléphoner, tu dois connaître les chiffres. Sinon, tu peux t'efforcer : tu n'auras jamais la ligne.

Dommage de perdre son temps, dans l'écouteur on entend, un bruit de sifflet dans l'eau, le gazouillis d'un oiseau."

Bon dimanche !

Nombril 1er sur sa lancée ...

Des couleurs magnifiques, La Reine du glamour, un Roi déjanté, une botte très bien peignée, des petits détails fous partout, bref, c'est du Flambi , du bon, du drôle ! Allez voir son blog : il y a des T.shirts, des dessins animés, des jouets ... Son univers m'avait séduite, et je ne regrette pas d'avoir fait appel à lui pour illustrer "Je suis le nombril du monde" !!

"Nous voilà dans des temps très reculés, pas loin du commencement des mondes.

On peut voir, si on se penche un peu à la fenêtre, le Royaume de Nombril 1^er.

De là où on est, tout a l’air en place : château du plus bel effet, beau crépi rose saumon,

remparts solides, donjon planté à angle droit.

Nombril 1^er est un souverain respecté de tous, on le voit d’ici.

C’est bien simple : tout le monde est à sa botte.

Serviteurs, ennemis directs et famille proche, ils obéissent au doigt et à l’œil.

Les demandes de Nombril (même les plus tordues) sont des ordres : ça ne se discute pas."

A suivre ... !

Nombril 1er est né !

Il y a quelques temps (aidée par une fièvre de cheval et vaguement shootée au doliprane, sinon, je n'aurais jamais osé), j'ai envoyé à Flambi un projet d'album. J'adore son univers complètement décalé et je rêvais "dans la limite du raisonnable" d'une collaboration avec lui.

Mon texte "Je suis le nombril du monde" lui a plu et nous voilà donc partis sur les traces de Nombril 1er, roi du bon goût.

Il y avait une surprise dans mes mails ce soir : Nombril sur son trône !

Merci Flambi, (t'es un roi) et vivement la suite ...

luciole, badge et pomme buveuse de mots

Après une semaine clouée au lit par des microbes désagréables qui ne gagnent pas à être connus, je fais un petit bilan:

-beaucoup d'infos et de discussions chez la luciole masquée. Merci !

-un repas avec plein de lucioles prévu au Salon de Montreuil (je suis timide mais je me soigne...)

-trois projets en route avec des illustrateurs qui font des trucs MAGNIFIQUES. A suivre ...

-un badge "AUTEUR" reçu pour le salon, je dors avec. Trop peur qu'on me le vole.

-des corrections et encore des corrections sur un roman qui intéresse un éditeur, mais quel boulot ! (merci Geisha Line pour les conseils, les longs mails et les vrais échanges !)

-un grand moment de solitude devant ce truc blanc avec une pomme dessus, qui m'a avalé 3 chapitres d'un autre roman sur lequel je bosse. Jamais retrouvé les pages envolées. Très difficile de réécrire. Très déstabilisant. Autant se resservir une part de fondant au chocolat.

-des balades de blog en blog, et des rencontres virtuelles qui deviendront ... des livres, j'en suis sûre.

ça ressemble à ça, la semaine de vacances sous antibio d'une instit-auteur-maman qui y croit !

Humeur du jour...

Depuis hier, je sais quelle fée du dessin se penche en ce moment sur mon "Philo mène la danse" et je suis ... aux anges ! Merci Mayana pour ton message. J'ai hâte de voir la bouille que tu as imaginée !

Et puis d'autres projets se concrétisent ... à petits pas. Le monde de l'édition apprend la patience et ça me fait du bien !!

des NON en pagaille avant que ça bouge !

J'ai toujours jeté ce que j'écrivais : à la poubelle pour de vrai (au début) puis en cliquant sur "supprimer" (depuis que j'ai remplacé mon critérium par un clavier).
Quand j'ai rencontré Jérôme (lui, c'est mon mari, il est merveilleux), je lui ai fait lire quelques poèmes, deux trois autres bidules. Il m'a quasiment collée devant mon ordi et m'a dit (gentiment quand-même, mais j'ai vite compris la forme impérative de l'affaire !) : "Maintenant, vas-y, écris !"
On a monté ensemble et avec la complicité d'un illustrateur génial, Laurent Clarion (les dessins de mon blog sont de lui) un chouette projet de livres personnalisés pour enfants : on réalise un livre drôle et sensible d'après un questionnaire rempli par les parents et à partir de photos de l'enfant et de son doudou. ça "marchotte" tranquillemant, on en a fait une quinzaine cette année : pas de quoi lâcher nos boulots respectifs. Mais on adooore. Vous pouvez aller faire un tour sur le site de Cachalôtre .
http://cachalotre.jimdo.com


Je me suis mise à vraiment écrire, avec des tas de projets : romans, albums...

J'ai fait un premier envoi à 8 maisons d'édition. J'ai fait la connaissance des courriers types de refus : "Nous avons lu votre manuscrit mais ne pourrons le retenir, blablabla...". Le premier est vexant, on imagine que le texte leur est tombé des mains tellement c'est mauvais. On finit par s'y faire. J'ai eu de la chance que deux fois, le livre passe la barrière du comité de lecture et arrive "en haut". J'ai reçu deux belles lettres qui faisaient des compliments qui font plaisir à lire, tout en motivant de façon argumentée le pourquoi du "NON" final. C'était déjà une première étape. ça requinque l'égo (un peu) et ça donne de l'espoir (beaucoup).
En septembre 2009, j'ai retenté le coup, après des corrections nécessaires. Et là, ça a pris.

Un soir, j'ai reçu un appel des Editions Talents Hauts qui publieront mon petit roman en 2010.
Peu de temps après, une petite enveloppe a failli passer à la trappe (j'étais sûre que c'était un refus). Je l'ai finalement ouverte. Très bonne idée : un petit mot manuscrit d'un éditeur que j'adore qui est intéressé par deux de mes textes (d'un coup, les deux, je n'en reviens pas !). Pour l'instant, rien n'est signé, j'attends donc un peu avant d'en parler ici !

Mon entrée, pas à pas, dans le monde de la littérature jeunesse ...

Mon livre "Philo mène la danse" sortira au premier semestre 2010 aux Editions Talents Hauts, une maison d'édition militante qui tord le cou aux clichés sexistes.

C'est un roman à destination des enfants de 9/10 ans, dans la collection "Livres et égaux".
Je viens de signer mon premier contrat d'édition. C'est symbolique mais ça marque un vrai début concret !
Dans ce blog, je raconterai cette entrée dans un monde que je ne connais pas : je suis professeur des écoles depuis 10 ans, j'ai envoyé mes textes par la Poste tout simplement! Les choses ont commencé à bouger vraiment fin septembre par un coup de fil dont je me souviendrai toute ma vie.

On me disait enfin "OUI" ...
Site des Editions Talents Hauts
http://www.talentshauts.fr