ça ne se tarit pas.
Les chroniques continuent à arriver, toujours intenses, toujours bouleversées.
J'en suis très émue, vraiment.
Ce livre a mis longtemps à naître, d'abord dans ma tête (je prends peu de notes, mais le puzzle se construisait doucement, deux ans ... trois ans ...), puis sur le papier (en trois semaines, nuit et jour, état second).
Puis il a fallu attendre un an avant la parution. Tibo Bérard ne fait pas les choses à moitié : on "retrouvaille" (merci Cécile Roumiguière pour l'invention de ce mot, parfait pour décrire le beau travail que fait Tibo avec ses auteurs autour de leurs textes), on affine, on se débarrasse du superflu (presque tout un personnage, dans mon cas), on s'élève.
Un an.
Un an sans parvenir à commencer un autre roman. Je devais, je crois, faire le deuil de cette famille-là.
Peut-être idiot, ridicule, cliché. Mais vrai.
J'ai écrit d'autres choses : des textes d'albums, des scénarios BD, de la poésie, des romans premières lectures et des textes pour le scolaire. Mais je n'ai pas pu me lancer à nouveau dans un texte long, qui m'aurait embarqué sans doute trop loin d'eux.
Voilà. C'est revenu.
Le mois d'août a été fécond.
Il y aura une suite à La Drôle d'évasion. Et je sais à quoi ressemblera mon année d'écriture, et quel personnages je vais suivre cette fois.
Soulagement.
C'est pour tout ça que j'attendais avec un sacré trac de savoir comment Quelqu'un qu'on aime serait reçu.
Depuis six jours, les coups de coeurs, les messages privés émus, les commentaires enthousiastes affluent et c'est délicieux.
Ce matin, c'est Au Coeur des livres que j'ai lu les mots qui m'accompagneront aujourd'hui :
"Impossible de sortir indemne de cette odyssée !"
Sarbacane a mis en ligne la playlist de Quelqu'un qu'on aime, si vous voulez la découvrir, c'est là !
Merci à l'équipe Sarbacane, qui ne se contente pas, comme d'autres, de "sortir" des livres.
Ils les font vivre, ils ne lâchent pas : et c'est puissant.
Et merci à Tibo, le premier à avoir aimé Gary, Matt, Luke et les autres.
Tous les articles sont là.
Quelle émotion!
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